Fiche technique
Année : 1979
Réalisation : Fredi M. Murer
Chef opérateur : Hans Liechti
Distribution : Cactus Film
Durée : 100’
Langue : Suisse allemand/Allemand
Production : Nemo Film AG
Diffusion de la version restaurée : Cinémathèque suisse
Informations sur la restauration
Restauration : Cinémathèque suisse
Numérisation de l’image en 4K-étalonnage-restauration image : Cinegrell
Numérisation son : Lichtspiel
Restauration du son : Tonstudio Z
Sous-titres : Andromeda Film AG
Synopsis
Sans le savoir, Alfred et Julia vivent dans un pays imaginaire. C'est le plus beau et le plus riche du monde. Vu de très haut, ce pays a l'air d'un morceau de feutre, mais de près c'est plutôt un parc soigneusement entretenu. Les sentiers ont leurs bancs, les rues ont leurs banques. Depuis huit ans, Alfred et Julia sont mariés, sans enfants. Ils vivent au seizième étage d'un nouvel immeuble. Tous deux gagnent leur vie, il ne leur manque rien. Au travers de leurs crises, ils ont appris à mieux se connaître, ce qui n'empêche pas que leur qualité la plus marquante reste la médiocrité. Un certain vendredi 12 août 1977 une épidémie se déclare dans leur pays. Les media se chargent de la propager rapidement. Les responsables bloquent les informations, les gens concernés ne respectent pas le secret. Le dimanche soir on apprend de source officielle que tout cela n'était qu'une sorte d'exercice en prévision d'une catastrophe. Alfred et Julia continuent de vivre dans un monde imaginaire, mais désormais ils le savent.
Sur la restauration du film
Pour ses travaux de restauration en 4K, la Cinémathèque suisse avait à sa disposition plusieurs éléments de Grauzone : l’inversible original en 16 mm, l’internégatif de gonflage 35 mm et une copie 35 mm déposée au moment de la sortie du film par le Département fédéral de l’intérieur (DFI). La comparaison entre les deux premiers éléments, provenant du Fonds Fredi M. Murer et en bon état de conservation, a révélé l’existence d’une série de différences dues aux remaniements de l’image qu’il a été difficile d’identifier avec certitude, faute de documentation précise. Ainsi, l’inversible original a été évalué comme une version de travail, non achevée, et la restauration a été effectuée à partir de l’internégatif qui avait servi de source pour le tirage de toutes les copies de projection du film. Quant au son, la version restaurée s’est basée sur la numérisation d’un sepmag (bande magnétique séparée) original 16 mm par le Lichtspiel à Berne. La numérisation, l’étalonnage et la restauration de l’image et du son ont été réalisés sous la supervision du cinéaste, Fredi M. Murer.