Fiche technique
Année : 1972
Réalisation : Michel Soutter
Chef opérateur : Simon Edelstein
Distribution : Citel Films
Durée : 84’
Langue : Français
Production : Groupe 5, Télévision Suisse-Romande (TSR)
Diffusion de la version restaurée : Cinémathèque suisse
Informations sur la restauration
Restauration : Cinémathèque suisse
Numérisation de l’image en 2K-étalonnage-restauration image : Cinegrell
Numérisation son : Cinegrell
Restauration son : Tonstudio Z
Synopsis
Lucien (Jacques Denis) cueille des fruits et légumes pour Alice (Marie Dubois). Entretemps, le « grand arpenteur » Léon (Jean-Luc Bideau) se dispute avec son ami Max, le « petit arpenteur » (Michel Cassagne), et croise Lucien dans un restaurant. Celui-ci lui demande d'apporter le panier de légumes à la blonde Alice. Léon accepte mais aperçoit une brune, qui le charme aussitôt… Au cœur de la campagne genevoise, les rencontres s’enchaînent dans une effervescence malicieuse et souriante. L’intrigue ne se soucie pas de vraisemblance, célébrant plutôt le caprice ou la magie de l’instant. « Jouant sur les apparences, Soutter bâtit, à la manière d’un dramaturge précis comme un horloger, un divertissement dont la mécanique est proche de celle du vaudeville. Mais il en exploite le sens qui s’y annonce et non les anecdotes qui le trament. Car comme toujours avec lui, Le cinéaste ne se préoccupe guère de raconter une histoire ; il préfère en réunir plusieurs, glanées au gré d'intrigues vagabondes qui obéissent à un principe unique : celui de la rencontre. » (Freddy Buache)
Sur la restauration du film
Sélectionné en compétition au Festival de Cannes en 1972, Les Arpenteurs de Michel Soutter est l’un des films les plus emblématiques du nouveau cinéma suisse. Pour ses travaux de restauration, la Cinémathèque suisse s’est basée sur le négatif blow-up 35mm et le négatif son optique provenant du fonds Schwarz. Une copie provenant du dépôt du Département Fédéral de l’Intérieur a été utilisée comme référence pour l’étalonnage ; la comparaison s’est effectuée avec un appareil Arri qui permet un arrêt sur image. La numérisation en 2K a amélioré la netteté de l’image en comparaison avec les copies 35mm, rendant à nouveau visible le grain de la pellicule 16mm utilisée lors du tournage. Les « défauts » d’origine (incohérences au niveau de l’éclairage, faux raccords, etc.) ont été maintenus.
